On parle d’apnée du sommeil lorsque des pauses respiratoires d’au moins 10 secondes surviennent pendant le sommeil, ce qui va dégrader la qualité du sommeil et avoir de vraies répercussions durant la journée. Parmi les apnées du sommeil, on distingue :

L’apnée obstructive, la plus fréquente, qui touche environ 8% de la population, (1)
L’apnée centrale,
L’apnée mixte, à la fois obstructive et centrale. (2)
Nous ne parlerons ici que de l’apnée obstructive du sommeil, appelée aussi « syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil ». Dormir sur le dos favorise la survenue d’apnée obstructive du sommeil (1) et Ronfless® est conseillé dans le cadre d’une apnée obstructive du sommeil. L’apnée obstructive du sommeil, tout comme l’apnée centrale ou l’apnée mixte, nécessite un diagnostic médical et une prise en charge adaptée : n’hésitez pas à consulter votre médecin
On parle d’« apnée obstructive du sommeil » lorsqu’il existe au cours du sommeil des arrêts de la respiration répétés, durant au moins 10 secondes, liés à une obstruction des voies respiratoires. Ces arrêts sont appelés « apnées » quand l’obstruction est complète ou « hypopnées » si l’obstruction est partielle. (3)
Pour bien comprendre cette pathologie, il faut revenir au ronflement : nous ronflons parce que, durant la nuit, nos muscles se relâchent. Les muscles des bras, des jambes… mais aussi ceux de la gorge. En se relâchant les muscles et les tissus mous de la gorge s’affaissent et obstruent les voies aériennes. Or, le flux d’air doit être constant pour assurer une bonne oxygénation, c’est pourquoi le système respiratoire aspire plus fort, ce qui fait vibrer les parois et provoque le ronflement. (1)
Lorsque les parois de la gorge sont totalement affaissées, l’air ne peut plus du tout passer : c’est une apnée. Cela va entraîner un manque d’oxygène : le cerveau va réagir en réveillant le dormeur pendant un court instant, ce qui permet aux muscles de la gorge de retrouver leur tonicité et à l’air de passer de nouveau. Généralement le dormeur ne se souvient pas de ces « micro-éveils » et peut ne pas se rendre compte de ses apnées et de la mauvaise qualité de son sommeil. (1)
Certains facteurs favorisent l’apnée obstructive du sommeil :
• Le surpoids et l’obésité,
• L’âge : l’apnée obstructive du sommeil est plus fréquente entre 45 et 64 ans,
• Le sexe masculin,
• Des problèmes d’obstruction nasale, liée à des allergies ou à des interventions chirurgicales par exemple,
• Des particularités génétiques et anatomiques,
• La consommation d’alcool, de sédatifs ou de tabac,
• La position sur le dos. (4)
Environ 40% des personnes affectées par l’apnée obstructive du sommeil souffrent en fait d’apnée du sommeil positionnelle (4,5) : les épisodes d’interruption de la respiration, lorsqu’on dort sur le dos, sont plus fréquents que lorsqu’on dort sur le côté. (6) C’est pourquoi il est pertinent, lorsque l’on souffre d’apnée obstructive du sommeil positionnelle, d’apprendre à dormir autrement que sur sur le dos, afin de garder la position sur le ventre ou sur le côté durant toute la nuit. Ronfless® vous aide à adopter de bonnes habitudes et à ne plus dormir sur le dos !
environ 40% des apnées obstructives du sommeil
seraient dues au fait de dormir sur le dos !

Dans tous les cas, il est important de consulter un médecin si l’on pense être atteint d’apnée obstructive du sommeil. Le diagnostic est confirmé par des tests d’enregistrement du sommeil à passer à domicile ou dans un service spécialisé. Si le diagnostic est confirmé, votre médecin pourra vous prescrire un traitement adapté. La prise en charge peut varier en fonction de la gravité de l’apnée. (7,8)
• Les mesures hygiéno-diététiques : elles sont conseillées quel que soit le niveau de gravité de l’apnée. Dans les formes légères, elles peuvent être suffisantes pour traiter le problème. Ces mesures incluent la perte de poids en cas de surcharge pondérale, la limitation de la consommation d’alcool, de tabac, l’adoption d’une bonne position lors du sommeil : sur le ventre ou le côté, car dormir sur le dos favorise et aggrave l’apnée obstructive du sommeil. (7)
• Le port d’une orthèse d’avancée mandibulaire : c’est une mesure recommandée dans les formes modérées. Il s’agit d’un appareil à mettre en bouche la nuit et qui va pousser la mâchoire inférieure en avant, ce qui empêche la langue de se replier et de bloquer les voies respiratoires pendant le sommeil. (1,7,8) A noter : l’orthèse d’avancée mandibulaire doit être portée en permanence pour être efficace, alors que le port de Ronfless® n’est pas définitif : une fois habitué à ne plus dormir sur le dos, vous pourrez cesser d’utiliser Ronfless®.
• La ventilation nocturne en pression positive continue : c’est la mesure recommandée dans les formes sévères de la maladie. Il s’agit d’un appareil qui va souffler un peu d’air au niveau du nez, ce qui maintient les voies aériennes ouvertes en permanence et permet donc de supprimer les apnées du sommeil. Ce traitement implique de porter un masque sur le nez pendant la nuit. (1,7,8)
• L’intervention chirurgicale : elle est conseillée chez certaines personnes, en cas notamment d’anomalies anatomiques au niveau de la gorge, de la luette ou du palais. (1,7)
Les effets sur la santé
L’apnée obstructive du sommeil peut se manifester par différents symptômes :
Ces symptômes peuvent avoir un impact important sur la vie personnelle et professionnelle, à l’origine d’accidents du travail ou d’accidents de la route. Sur le long terme, le manque d’oxygène durant la nuit peut augmenter le risque de développer une hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires. (1,5,7) C’est pourquoi il est important de consulter votre médecin si vous pensez être atteint d’apnée obstructive du sommeil.
(1) Site internet de l’Institut national du sommeil et de la vigilance. http://www.institut-sommeil-vigilance.org/tout-savoir-sur-le-sommeil
(2) Site internet de la Fédération Girondine de Lutte contre les Maladies Respiratoires (FGLMR) http://www.respir.com/doc/public/pathologie/apnees-sommeil.asp
(3) Vat S et al. Syndrome d’apnées du sommeil positionnel. Revue médicale suisse, 2013 ; 9 : 2150-4.
(4) Spicuzza L et al. Obstructive sleep apnoea syndrome and its management. Ther Adv Chronic Dis. 2015 ; 6 (5) : 273-85.
(5) Chen WC et al. Treatment of snoring with positional therapy in patients with positional obstructive sleep apnea syndrome
(6) Société canadienne du sommeil. Thérapie positionnelle pour l’apnée obstructive : apprendre à dormir sur le côté, 2008.
(7) Site internet de l’Assurance Maladie. Dossier « Apnée du sommeil ». http://www.ameli-sante.fr/apnee-du-sommeil/symptomes-apnee-du-sommeil.html
(8) Haute Autorité de Santé. Communiqué de presse du 10 septembre 2014. Apnées du sommeil : de nouvelles recommandations de prise en charge des patients